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HAÏKUS MONGOLS (1996-2004)

Photographies

Tirages fine art pigmentaire 10 x 26 cm

Haïkus Mongols rassemblent une centaine de photographies argentiques noir et blanc prises au cours de huit voyages en Mongolie, de 1996 à 2004. Elles  témoignent de l'attirance de Sophie Zénon pour les immensités et de son intérêt pour l’homme et ses relations à la nature et au sacré. Dans ces espaces vides, souvent inhospitaliers, les hommes créent un espace organisé, codifié, dans lequel la relation aux éléments est déterminante. Ici, tout est signe, tout est esprit, tout à une âme.

 

Ces photographies ont été prises au moyen d’un petit panoramique plastique. Avec cet appareil « jouet », d’une simplicité d’utilisation extrême, sans aucun réglage, elle enregistre et fixe des impressions visuelles fugitives, s’attache à promouvoir un rapport différent à la photographie à la fois comme image et comme pratique. Ses photographies insistent en effet autant sur le rapport qu'elle entretient avec le monde au moment de la prise de vue que sur le type d’images qui en résultent. En ce sens, sa démarche se rattache à celle initiée en Europe par Bernard Plossu, Dagmar Hartig ou encore Nancy Rexroth aux Etats-Unis.

 

Ce travail a été récompensé par une mention spéciale au Prix Kodak de la critique et par la bourse « Chroniques Nomades » / AFAA / Conseil Régional de Basse-Normandie.

Expositions :

     Galerie L'Imagerie, Lannion, 2018

     Galerie Schilt, Amsterdam, Pays-Bas, 2015

     Musée Albert Khan, 2012

     Festival Encontros de Imagem, Braga, Portugal, 2000

     Centre de la Photographie, Lectoure, 2000

     Geleries Photos FNAC, 2000 - 2005

     Centre Atlantique de la Photographie, Brest, 2003

 

Editions :

     Mongolie, l’esprit du vent, éditions Bleu de Chine, 2005 (épuisé), préface de Galsan Tschinag

     Mongolei, Benteli Verlag, Suisse, 2005 (épuisé), préface de Galsan Tschinag

« Du format en long, du grain épais, de la faiblesse des contrastes, Sophie Zénon tire parti avec une remarquable justesse, sans rien concéder au pittoresque et au spectaculaire. Pas de rhétorique ici, une simplicité réelle et non point calculée ».

Philippe Dagen, Le Monde, 14 août 2000.

 

 

« La Mongolie, source de vie.

En 1996, cinq ans après le départ des Russes, Sophie Zénon est arrivée en République de Mongolie.  Puis elle est revenue l’été suivant, s’installant dans la vallée de l’Orkhon, au sud-ouest de la capitale : Oulan-Bator. Là, sous la yourte de Niama et Maahuu, éleveurs nomades de moutons, de chevaux et de yacks, elle a partagé leurs rires, leurs rites et même leurs chants. Sur les photographies prises lors de ses voyages avec son appareil plastique made in China, on s’aperçoit de son attirance pour l’immensité, de ce quelque chose qui ressemblerait au début du monde, et de son désir de cerner les visages au plus près, histoire d’aimablement détourner l’idée même du panoramique. »

Brigitte Ollier, critique.

Texte d’introduction de l’exposition au Centre de la Photographie de Lectoure, juillet 2000.

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